La technique du Rockfishing

Rockfishing

Il s’agit tout d’abord d’une technique de pêche assez récente et particulière. Elle est arrivée en France il y a quelques années et vient tout droit du Japon ! C’est une forme de pêche au leurre qui se pratique essentiellement à la verticale (un peu comme une pêche au jig en bateau) mais avec des micro leurres et du matériel ultra-light.

C’est au ras du fond que les leurres « rockfishing » s’animent. En effet, le but est de prospecter les moindres failles/trous entre les roches. D’ailleurs, ce nom anglo-saxon signifie littéralement « pêche de roche ».

Le Rockfishing est souvent associé au « No Kill » car très productif ! Il sera donc préférable de pratiquer le No Kill avec nos chers « compagnons de jeu ».

Où et quand la pratiquer ?

C’est une pêche que l’on peut qualifier d’itinérante. Elle peut se pratiquer dans de nombreux endroits par exemple depuis une côte rocheuse, une digue de rochers (le long des plages) ou encore en port tout simplement. Cette technique permettra de leurrer des poissons aussi bien diurnes que nocturnes, on pourra donc pêcher à n’importe quelle heure de la journée. Le grand intérêt de cette pêche est que l’on pourra s’y adonner également toute l’année car il sera quasi toujours possible de prendre un poisson.

Il n’y a pas vraiment de période spécifique à proprement parler. Certes, certaines saisons seront plus favorables que d’autres, comme par exemple : au printemps, été et automne.

Le rockfishing est une pratique très ludique pour tout âge et niveau (débutant, confirmé…). Contrairement aux pêches aux lancers classiques, elle permettra de leurrer de très nombreuses espèces, et de toutes tailles ! On pourra y rencontrer les poissons de roche (gobie, blennie, rascasse, serran chevrette et écriture, girelle, crénilabre, apogon, chapon, etc.), les sparidés (sparaillon, oblade , sar, dorade, marbré, pageot, pagre, denté, etc.), ainsi que les poissons dits de « pleines eaux » comme le chinchard, loup, sériole, liche, barracuda et bien d’autres encore.

Cette pêche restera ainsi, toujours pleines de surprises !

Le matériel

On utilisera le matériel le plus léger possible afin de profiter un maximum de la défense des poissons, le plus souvent de tailles modestes. On aura ainsi un maximum de sensibilité pour un plaisir garanti !

Les cannes

Les cannes utilisées la plupart du temps seront courtes, aux alentours de 2m, avec une puissance ne dépassant pas 10g. En effet, on cherchera surtout la légèreté, la finesse et la facilité d’usage. La canne sera en quelque sorte le prolongement de son bras dans le but d’allier doigté et précision.

Ils existent déjà de nombreuses cannes pour le rockfishing. Je parlerai seulement de quelques cannes ayant fait leur place sur le marché français, mais il faut savoir qu’il y a des cannes pour tout budget.

Chez Daiwa il y a une très bonne canne pour cette pratique : la Infeet Rock Fishing de 2.30m de longueur pour seulement 110g (76 F) avec une puissance pouvant aller à 7g maxi (76 TF). Elle remplit donc parfaitement toutes les attentes d’un « rockfisheur ».

Reins a également fait fort avec la gamme Aji Ringer. Canne très souple et résonnante qui satisfera les pêcheurs aimant les actions de pointe prononcée. En UL elle a une longueur de 2.18m pour un poids impressionnant de 70g ! La puissance se situe entre 0,4 et 7g.

  

Quant à Smith, ils ont aussi leur petit bijou, la Dragonbait Light Fast, canne caractérisée par sa longueur assez courte de 1.8m et pouvant utiliser de préférence des leurres de 2 à 7g.

Et finalement chez Illex, la Ashura Pepper S 210 UL, un must have. Aussi bien niveau résonnance que finition. Son scion plein offre une sensibilité en pointe très intéressante, cela permettra d’éveiller vos sens sur la configuration du fond et sur la moindre tape. Elle mesure 2.10m et pèse 120g pour une puissance de 0,4 à 5g.

Une canne peut être dite « performante » mais si elle n’est pas en accord avec le moulinet vous ne prendrez pas plaisir à 100%, c’est pourquoi nous allons voir comment bien choisir son moulinet.

Les moulinets

Pour accompagner ce type de canne ultra light, on y mettra un moulinet de préférence de taille 1000. Idem que pour les cannes, il en existe vraiment pour tout budget. Le rôle et l’importance du moulinet pour le rockfishing est moindre. En effet il ne faut pas se leurrer, en majorité on prendra plaisir sur des poissons de tailles modestes qui ne mettront pas en difficulté ce dernier. On pourra donc se tourner vers la marque de son choix (Abu Garcia, Pezon & Mitchel, Sakura, Shimano, Daiwa, et bien d’autres…), selon l’investissement souhaité.

Il y a cependant une chose importante à ne pas négliger. Les tailles 1000 sont en général assez légers mais il existe des différences notables au niveau de leur poids. Il faudra le choisir en fonction de sa canne. Il est nécessaire d’avoir un bon équilibre de l’ensemble. Il ne faut donc pas obligatoirement se pencher sur les moulinets les plus légers du marché !

Personnellement j’ai toujours utilisé des moulinets Shimano, qui me donnent entière satisfaction. Je peux ainsi conseiller le Sienna 1000 FD, le Sonora 1000 FB ou encore l’exage 1000 FC (un peu plus chers que ces derniers). Ils ont un rapport qualité prix assez surprenant !

Si l’on souhaite un peu plus investir, la gamme « Stradic » est pour moi la plus adaptée. Il s’agit d’un moulinet qui a fait ses preuves depuis longtemps, d’une très bonne qualité et pour un budget accessible. Je parle du Stradic 1000 FI relativement léger (environ 210g). Mais dernièrement Shimano a fait encore plus fort en mettant au point des moulinets de fabrication ultra légère grâce à la toute dernière technologie Ci4 ; permettant ainsi d’atteindre un poids de 160g pour le Stradic 1000 Ci4.

Daiwa a eu une bonne idée de proposer un moulinet directement adapté à sa canne (citée plus haut), le Infeet Gekka Bijin 2004. Ce sera donc je pense un très bon choix, et on bénéficiera d’un ensemble on ne peut plus adapté.

On pourra bien sûr se faire plaisir et se tourner vers des modèles plus onéreux comme le Rarenium ou Twinpower Ci4 de Shimano, le Revo Neos d’Abu Garcia ou encore Certate 1003 de chez Daïwa… Vous l’aurez compris, il y en a pour tous les goûts et portefeuilles.

Les nylons/tresses

En pêchant en rockfishing, on devra privilégier avant tout un diamètre pour le corps de ligne le plus petit possible, sans pour autant se mettre en difficulté si on tient un beau poisson. Dans cette configuration, la tresse se révèlera indispensable. Il sera ainsi possible d’avoir un diamètre très fin tout en ayant une résistance inégale. De plus, celui-ci permettra de lancer aisément des micro leurres.

Il existe des tresses pour tous les goûts (couleurs), et dans tous les diamètres. Certaines seront dîtes « plates », d’autres au contraire « rondes ». Ces dernières seront à favoriser car elles faciliteront le passage dans les anneaux. Une très bonne tresse rapport qualité/prix, selon moi, est la Tresse PowerPro.

Quant au bas de ligne, on choisira du nylon assez souple pour ne pas brider la nage de nos petits leurres (le fluorocarbone est à éviter). Un diamètre allant de 16 à 22/100 ira parfaitement. Il n’est pas nécessaire de descendre plus bas que 16/100, on prendrait des risques de laisser un leurre dans la gueule d’un poisson. Je conseillerai dans ces cas là, l’Asso Dominator.

Le raccord entre le corps de ligne (tresse) et le bas de ligne (nylon) se fera soit par un noeud Albright ou Mahin.

Réalisation de l’Albright :

Et du noeud Mahin : ICI

Mais cela dit, si on rencontre des difficultés avec ces deux noeuds il faut savoir qu’ils ne sont en aucun cas indispensables, surtout pour cette pratique… Un simple boucle dans boucle suffira amplement !

Les leurres

De nombreux leurres pourront être employés, aussi bien souple que dur. On parlera en revanche de rockfishing que pour les plus petits d’entre eux, ne dépassant pas 7g et avoisinant les 5-6cm.

De nombreuses marques proposent des leurres adaptés à cette pratique, mais certaines se sont vraiment spécialisées rockfishing, et permettent aux pêcheurs un large choix sur leur gamme très complète et variée. Parmi ces pionniers du rock’ on pense bien sûr à Reins, Smith et Ecogear.

Reins avec l’incontournable Rockvibe, Smith avec les shirasu (pn et jig) et la gamme Mebarn et enfin Ecogear avec bien sûr les Grass Minnow. Mais d’autres leurres ont également fait leur preuve et s’avèrent très efficaces.

Voici ci-dessous, une liste non exhausive par marques, de ces autres leurres que l’on pourrait utiliser.

Le Rockvibe Shad (5cm) est dit « leurre sauve bredouille par excellence ». Monté sur une tête plombée, en trailer de jig finesse ou encore en drop-shot, c’est un leurre extrêmement polyvalent. Imitation parfaite de l’alevin grâce aux pulsations hautes fréquences de sa caudale.

Le Aji Meat (4,5cm) imitant à perfection aussi bien un alevin qu’un ver d’eau, ceux-ci pourront se monter en drop-shot, split-shot et sur des tête plombée Aji meba.

Le Aji Ringer (4cm), il s’agit d’un petit « pin tail » idéal pour le drop shot puis le Aji Ringer Shad (4cm). Ce dernier brasse plus d’eau que le précédent et nécessite une récupération plus soutenue pour bien le faire nager. Il pourra aussi s’utiliser en drop-shot.

  

Le Meba Meat (5cm) quant à lui est un petit « paddle tail », sa queue vibre au gré des courants ainsi qu’à la moindre animations ! On pourra l’utiliser en drop-shot et split-shot.

Le Meba Shad (4cm) efficace sur nos petits carnassier. Sa queue, fine et réactive, vibre même à récupération très lente. Utilisation : drop-shot, split-shot, light carolina.

Le Meba Shirash (4,5cm) réagit aux moindres sollicitations. La plus petite vibration de canne le rend vivant et attractif (drop-shot).

Le Ring Shrimp (5cm) qui est sans conteste le modèle le plus réaliste de la gamme. Cette crevette/langoustine est impressionnante de réalisme avec ses pattes flottantes attractives même à l’arrêt, et qui se mettent en mouvement aux moindres coups de scion.



Le Mebapen Mebaru 4,5cm (flottant) est un petit stickbait. Il est excellent pour tous petits carnassiers. Il nage en zig-zag sous le film de l’eau fait souvent la différence sur des poissons difficiles. Le Mebapen Hotaru 4,5cm (coulant) quand à lui coule en arrière à la façon d’un jeune calamar. Enfin, le Mebapen Solid 3,5cm (résine acrylique) est incomparable de transparence et réfléchissement de lumière. Il reproduit parfaitement la larve d’un jeune calamar. Il a une grande densité ce qui facilite les lancers.

Le Sea-Bullet en 3 ou 3,5cm, leurre créé pour lutter contre les vents marins. Sa densité permet de longs lancers malgré des vents de face. En récupération linéaire, plus le point d’attache est situé en arrière plus la nage sera sérrée. Tout comme en pêche verticale la position de l’hameçon changera tout au niveau de la nage. Leurre très intéressant !

Le Shirasu Minnow 48 (coulant) est une imitation parfaite de l’alevin. Son action est plutôt « slim » (flanc sur flanc). Il existe également le Shirasu Minnow Lipless 48, un peu plus lourd, son centre de gravité est bas favorisant ainsi la plus belle des actions « slim » ; imitation parfaite du sprat. Dans la même gamme il y a le Shirasu Minnow Lipless Solid 48, corps transparent et c’est donc à la fin du printemps qu’il sera bon de le sortir de sa boîte car les eaux regorgent de ces alevins translucides. La réflection de la lumière sur son corps en acrylique fera la différence !

Le Shirasu Jig (4,5cm) est un minuscule jig pour affoler perches et petits poissons de mer qui ne resteront pas indifférents à son attrait. Vraiment excellent…

Le Mebarm Shad (3,5cm) est un Shad assez particulier qui se différentie des « plus classiques » par sa queue rectiligne. Il représente un alevin et sa queue qui frétillera aux moindres tirées éveillera l’intérêt des prédateurs les plus récalcitrants.

Le Mebarm pintail (4cm) est un autre alevin au corp annelé tel un Worm et très souple en queue. Il est très polyvalent et est donc le premier de la gamme à employer.



Le Grass Minnow (SS = 2.8cm ; S = 4.2cm ; M = 6.4cm) est un des « best seller » de la marque japonaise. Et pour cause, il présente toutes les qualités requises pour séduire les poissons. Il s’agit d’un petit shad doté d’une queue très volubile doté d’un corps de « worm » (ver) et une petite queue de shad est la meilleure description que l’on puisse faire et on imagine alors rapidement l’efficacité de ce tandem ! Excellent leurre.
>>> Pour plus de détails : Flanatack Grass Minnow

Le Paramax (5cm) est un autre leurre rockfishing incontournable. Il est doté de textures, odeurs et gouts ultra naturels rappelant ceux des véritables appâts vivants. Il s’agit d’une virgule ou plus précisemment un « Twist » revisité. La queue est une virgule classique mais le corps est équipé de deux petites ailettes qui se terminent dans le prolongement de la queue, guidant ainsi le courant d’eau vers la queue afin de créer davantage de turbulences.

Le Aqua Straw Tail (5cm) est encore un classique de la marque où son efficacité est plus à prouver en rockfishing. Il s’agit d’un nouveau concept leurres/appâts bourré d’attractant. Le Straw Tail est en effet chargé en acides aminés et arôme, de plus il peut à la fois jouer le rôle d’un « Worm » (ver) en le laissant sur le fond avec de micro tirées mais aussi d’un alevin en pleine eau (animation plus rapide). Egalement 100% biodégradables, il se démarque bien évidemment des autres leurres, et annonce peut être le futur des leurres artificiels !

Le Aqua Bug Ants (6cm) littéralement « bestiole-fourmi » est une petite bêbête à mi chemin entre l’écrevisse et la créature, destinéee à la pêche en finesse. Aromatisé comme toute la gamme Ecogear, ce petit leurre souple compacte et volumineux est d’un réalisme étonnant. On se demande même comment ils ont reussi à créer un souple aussi complexe. Ce leurre à la base pour l’eau douce est excellent en mer, il attirera de nombreux poissons de roches grâce à ses nombreuses pâtes. Les gobies et rascasses en raffolent !

Le Minnow (4cm) est un petit poisson souple remplit d’attractant. Il se présente comme un alevin longiligne, très souple, et dont la queue très fine ondule à la moindre sollicitation. Il s’anime très facilement, en le faisant sautiller sur le fond, ente les obstacles, il imitera à la perfection un petit alevin en perdition ! Un leurre à avoir absolument dans sa boîte « Rockfishing ».

Le MX 48 (4.8cm) est un leurre extrêmement polyvalent. Il est avant tout coulant mais evolue en récupération normal à environ 30cm sous la surface. Il attirera l’oeil de nos prédateurs car il propose une nage extrêmement versatile simulant un véritable alevin affolé. De simples petits « twitch » du scion de la canne lui confèreront une nage en « Walking the dog » qui déclenchera le plus souvent des attaques. De plus il est armé d’excellents triples, des owner ST36 bien entendu ultra piquants.

Montages et animations

Le Rockfishing est en quelque sorte une technique qui englobe des sous-techniques. En effet, les leurres souples pourront être montés de plusieurs manières.

Soit sur des têtes plombées, soit en montage texan, en drop shot ou encore en split shot.

Je m’attacherai uniquement à celle que je pratique, la plus simple d’entre elle qui consiste à mettre le leurre souple sur une tête plombée. (Les autres viendront au fur et à mesure de mes avancées sur les autres techniques).

Les têtes plombées

Il existe de nombreux modèles pour le rockfishing et dans une plage de grammage assez importante. Les fabricants nous proposent des modèles dont les formes varient et qui ont chacune leur propre spécificité.

La plus connue n’est autre que la Tête plombée Ronde ou Balle, c’est la moins chère de toute et conviendra donc parfaitement aux débutants qui ont tendance à s’accrocher. Je peux vous conseillez la TP de chez Ragot ou Flashmer en 1,5 ou 3g.
Elle n’influencera pas la nage du leurre souple, la nage sera rectiligne en récupération linéaire.

Ensuite il y a celles qui influenceront la nage de notre leurre. La Tête plombée Sabot ou Stand up en fait partie et permettra une nage assez planante. Elle excelle au ras du fond en récupération linéaire avec de petites tirées, ainsi qu’à la verticale où sa forme permettra d’animer avec brio une imitation de crevette légèrement flottante telle que les Ring Shrimp. En effet l’hameçon restera en suspension au dessus du fond. La Micro TP Macadam Fishing Sabot de chez Delalande est vraiment bien. On aura un large choix, de 0,6 à 3g.

Il y a également les Têtes plombées Ovales ou Football. Celles-ci ressemblent à un ballon de rugby à l’horizontal (peut être allusion au football américain…). De part leur forme assez ramassée, ces modèles sont plutôt à réserver pour pêcher sur fond caillouteux. Effectivement on évitera que notre leurre se coince entre des rochers/cailloux grâce à sa forme. Elles sont denses et ont l’avantage de faire descendre le leurre rapidement dans la couche d’eau recherchée. La nage sera quelque peu virevoltante et zigzagante. La Micro TP Macadam Fishing Football de chez Delalande sont excellentes, de préférence allant de 0,6 à 3g.

Voici en quelques sortes les trois types de têtes plombées les plus utilisées en rockfishing. Il existe encore 4 autres formes pouvant être utilisées.

Il y a les Têtes plombées Coniques ou Darter qui peuvent être employées afin d’arriver rapidement au fond. Elles sont profilées et supportent facilement les animations sèches et accélérées. De ce fait, on pourra rapidement aller présenter notre leurre à un poisson en chasse à une certaine profondeur.

Les Têtes plombées Tube ou dîtes Cylindrique qui sont fusiformes et surtout dédiées aux leurres longilignes tel que par exemple, les Gary Yamamoto, permettant ainsi d’enfiler le « tube » de notre TP dans le leurre.
A savoir bien entendu, que les deux images qui suivent ne sont pas à l’échelle.

  

Les Têtes plombées Triangles ou Poissons de forme triangulaire avec le plus souvent les détails de la tête d’un poisson. Celle-ci s’utiliseront de préférence pour plomber un Shad. En effet, la forme est on ne peut plus adaptée.

Les Têtes plombées Texans de forme Ronde ou encore Sabot, seront quant à elles idéales et même parfois impératives dans les endroits encombrés. Elles permettront de cacher la pointe de l’hameçon dans le leurre et éviter de la sorte les accrochages.

Vous l’aurez compris, libre à vous de choisir les modèles qui vous conviendront le mieux sur vos spots favoris.

Les précautions d’usage (pour les debutants)

Le rockfishing est une pratique pour tout le monde et tout âge. Cependant celle-ci comporte quelques règles essentielles au niveau du matériel, mais aussi des risques lors de la capture de certaines espèces. Cette partie sera donc dédiée aux débutants afin de prévenir des éventuelles erreurs que les novices font en général.

Entretien du matériel

La plupart des cannes de nos jours sont traitées anti-corrosion. En revanche, il convient et il est impératif de toujours les rincer à l’eau douce après chaque partie de pêche. En effet, on limitera ainsi de nombreux risques, notamment de rouille au niveau des anneaux.

Il faut savoir que, même avec une excellente finition de la ligature, le verni peut se fissurer légèrement, laissant alors passer de l’eau salée à l’intérieur. Aussi, le rinçage permettra et facilitera le passage de la tresse dans les anneaux lors de la prochaine sortie de pêche, du fait que l’on aura éliminé tout dépôt de cristaux salins.

Le moulinet quant à lui, nécessite le même traitement et il faudra rincer la tresse avec le plus grand soin afin de prolonger sa durée de vie. Le sel a vraiment tendance à l’attaquer : perte de couleur et parfois même effilochage…

Le mieux étant encore d’ôter la bobine, et de la rincer à part. De la sorte, on évitera de faire rentrer de l’eau dans notre moulinet s’il n’est pas très étanche. Le tout pourra ensuite être sécher.

Au niveau des leurres, idem ! Si l’on ne veux pas changer d’anneaux brisés et de tridents et/ou de têtes plombées à chaque sortie, on rincera abondamment nos leurres utilisés à la fin de notre partie de pêche.

Espèces dangereuses

Le Rockfishing peut sembler être une technique sans danger vu la taille des prises moyennes, néanmoins il existe tout de même plusieurs risques. Effectivement, il existe des aléas qu’il faudra maîtriser. Les dangers proviennent des poissons de roche que l’ont pourra prendre.

Dans ce cas, la prise la plus commune est la rascasse. Toutes les espèces sont dangereuses : la brune, la pustuleuse et la rouge (chapon). Il faudra faire très attention lors du décrochage. Elles comportent de nombreuses épines venimeuses sur la tête, ainsi qu’une épine sur chaque opercule. La dorsale est bien entendue très dangereuses aussi. Une seule piqure et vous serez obligé d’aller à l’hôpital. De quoi gâcher une partie de pêche !

Il existe bien sûr et heureusement une façon de les tenir pour les décrocher sans risque. Quand elle ouvrira la bouche il faudra y insérer rapidement le doigt et la tenir ainsi fermement !

Quelques photos valent bien mieux que plusieurs explications :

  

Il faudra également faire attention lors de la prise d’un barracuda, même de petite taille ! Ils sont dotés de très nombreuses dents relativement pointues.

Et finalement, il existe une dernière espèce assez rare au niveau des prises : la vive. Elle possède tout comme la rascasse des épines venimeuses sur les opercules ainsi que 5 à 7 rayons épineux et venimeux sur la première dorsale. Lors d’une piqure, l’hôpital sera obligatoire car de très violentes douleurs apparaîtront et pourront mener à une paralysie du membre piqué.

On la tiendra donc par la bouche comme sur la photo ci-après :

Pour éviter tous ces genres de désagréments on pourra acquérir une pince à poisson rockfishing. On exclura ainsi tout risque ! Il y en a des tas sur le marché.

Par exemple Reins y a pensé et propose cette pince :

Quelques photos de prises







http://seabassfever.free.fr/images/rockfishing/7.png



Le mot de la fin :)

Et voila nous avons fait le tour de cette technique qui aura un grand avenir remplit de nouveautés j’en suis persuadé. Je ne peux que vous souhaitez un bon amusement et de fructueuses parties de pêche, mais n’oubliez pas de pratiquer le No Kill ou alors de prélever que le nécessaire !

Halieutiquement,
Romain.

A propos de l'auteur

Étudiant en fac de sciences, passionné avant tout de pêche mais également d'informatique.

3 Commentaires

  1. GERVAIS dit :

    Bonjour,
    Article très bien conçu, très complet.
    Petite question pratique : quelle doit-être la longueur du bas de ligne ?
    Merci d’avance pour la réponse.
    Cordialement

  2. Will dit :

    Excellent article
    Je me suis mis au rockfishing cette année, en Atlantique et Méditerranée. Super débutant en pêche, je touche pas grand chose ^^. Ton article va beaucoup m’aider.
    Aurais-tu des conseils sur des montages bas de ligne pour le drop?
    Merci

  3. Antonin dit :

    le rockfishing la technique idéale pour prendre du plaisir à la pêche !

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